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District 1770 du Rotary International

Point COM - Avril 2024

Editorial : la jeunesse et l’environnement pour demain

Au Rotary, le mois d’avril, c’est le mois de l’environnement. Avec cette 7ème « cause prioritaire », le Rotary poursuit sa réflexion sur ses 5 domaines d’action. Au travers de cet « axe stratégique », le Rotary invite les jeunes à développer tous leurs talents sur une « voie de service » qu’il commence tout juste à explorer.

Il invite le Rotaract et l’Interact à prendre toute leur place au sein de notre mouvement ; il nous invite à les accompagner dans leurs découvertes.

Alors que Claude GUERRIER a commencé d’exposer sa vision, ses ambitions et objectifs lors du SFED (séminaire de formation … de l’équipe de district) et des SFPE (… des présidents élus) N&S, il apparaît en effet que « jeunesse, environnement et professionnel » seront des mots qui comptent en 2024-2025 !

Comme le suggère Stephanie URCHICK, notre présidente du R.I. pour 2024-2025, « incarnons » le critère des quatre questions, favorisons l’accueil et l’inclusion et célébrons la diversité (DEI).

Imaginer un avenir qui porte et crée de l’espoir dans le monde, c’est ça « la magie du Rotary ».

Pour voir les planches de présentation de Claude Guerrier lors du SFPE, cliquer ici

La parole à Isabelle PERRIEUX, notre « DG 2026-27 »

« Cette année je fêterai mes 20 ans de Rotary.

20 années où j’ai vécu ma vie professionnelle, de cadre dans un service public et en profession indépendante, et privée, associant toujours ma famille, au rythme du Rotary International et de mon club de Noisy-le-Grand.

20 années où j’ai suivi les changements, les évolutions du Rotary, l’ajout de la cause prioritaire de l’environnement, l’inclusion plus forte des différences, les réunions en visio, ...

20 années où j’ai servi mon club et le district en occupant différentes fonctions, notamment secrétaire, présidente, adjointe au gouverneur, formatrice au leadership, coach dans les RYLA, secrétaire exécutive, ...

Tout cela m’a permis de rencontrer des personnes, des groupes, des clubs, amicaux, bienveillants, agissants et donnant beaucoup de leur temps, qui m’ont donné l’envie de contribuer de manière plus globale au développement du district et du Rotary International.

Devenir gouverneure c’est, pour moi, un cheminement logique, cohérent de mon parcours de rotarienne.

C’est le début d’une nouvelle aventure de 3 années dont deux de préparation à cette mission, dans laquelle je vais m’investir avec mon énergie, mon enthousiasme, et surtout ma conviction que le Rotary Ile-de-France Est et Oise a une vraie valeur ajoutée dans la vie de la Cité, au sens grec du terme. »

Entre Dijon et Beaune… les « JRJ-2024 »

Les « JRJ-2024 » se partageaient cette année entre Dijon et Beaune ! Les « Students » (étudiants d’échanges) actuellement en France (IN-Bounds 2023-2024 en terminologie YEP - Youth Exchange Program), étaient invités à se rencontrer à Dijon et à Beaune du 22 au 24 mars derniers. Initiative triennale, les Journées Rotariennes de la Jeunesse (JRJ) étaient organisées cette année par le district 1750 (Bourgogne Champagne : départements 10, 21, 51, 58, 71 & 89) ; alors qu’elles étaient prévues à Reims il y a 3 ans… mais qu’elles avaient été annulées pour cause… Covid.

Un grand merci à nos amis François BERTHELON (DG-1750) et Éric SAUTY (coordinateur de ces JRJ) d’avoir rendu possible ces rencontres entre jeunes (des Rotaractiens et des Interactiens étaient présents) et plus anciens (organisateurs, accompagnants et Rotariens). Rendez-vous en 2027…

A propos des visites de club

Un grand merci à tous…

… ceux que j’ai rencontrés et avec lesquels nous avons échangé sur le Rotary, leur club et ses actions, lors de mes visites. A cette heure, je suis allé à la rencontre de 64 clubs (sur 66). Alors que je n’aie rendu visite qu’à un seul club Interact et aucun club Rotaract, je voudrais évoquer rapidement quelques points de mes visites de Rotary Clubs.

J’ai apprécié les échanges que nous avons eus sur les trois questions que je vous posais :

  1. Comment vivez-vous votre club ?
  2. En quoi vous sentez-vous membre du Rotary International ?
  3. En quoi le district et le gouverneur vous sont-ils utiles ?

Concernant les rencontres avec les comités, j’ai particulièrement apprécié celles que nous avons eu en visio… pour plusieurs raisons que j’exposerai par ailleurs.

La part la plus stressante de ses visites aura sans nul doute été les déplacements allers. Malgré le positionnement central de mon domicile par rapport aux clubs du district et les marges de temps prises, ils sont toujours restés peu prévisibles… même avec l’utilisation constante - et fort utile - de Waze. J’invite les clubs à réfléchir très en amont sur le regroupement des visites de club avec Claude, dont le domicile est nettement plus excentré que le mien.

J’ai préféré les apéritifs « debout-assis » aux dîners, parce que les échanges sont plus nombreux, les allocutions et les rencontres plus enrichissantes, notamment avec les « conjoints ».

Un questionnaire et des réponses à partager

Lors des SFPE, Nohella OUHAMOU nous a présenté les premiers résultats du questionnaire adressé en début d’année à tous les clubs du district. Nous l’en remercions.

De bonnes et de moins bonnes nouvelles…

Plus de 3/4 des clubs sont favorables à faire évoluer leurs pratiques afin d’améliorer leur attractivité.

Avec seulement une entrée par club sur les 3 dernières années, la progression du taux de renouvellement reste une de nos fortes préoccupations.

L’hybridation des réunions ne concerne que 17% des clubs, 3/4 d’entre eux se réunissant exclusivement en présentiel. J’escomptais mieux.

Les actions des clubs sont « pérennes » pour 80% d’entre elles et semblent peu attirer les jeunes… en même temps qu’elles sont peu visibles pour ces derniers.

La réflexion engagée sur les actions à proposer pour aller vers les jeunes devrait nous apporter des éléments de réponse dans les mois qui viennent.

La synthèse des réponses au questionnaire sur l'attractivité se trouve dans les planches SFPE (voir ci-dessus).

Pour voir la restitution des 2 ateliers sur l'attractivité, cliquer ici

En finir avec la polio…

En juillet 2022, l'OMS et l'UNICEF signalait le plus grand recul ininterrompu des vaccinations infantiles en 30 ans…

La Semaine mondiale de la vaccination, du 24 au 30 avril, sera l'opportunité de sensibiliser à l'efficacité des vaccins et de mobiliser un soutien public.

La vaccination est l'un des meilleurs outils dont nous disposons pour améliorer la santé et le bien-être des populations.

Les programmes mondiaux de vaccination contre les maladies évitables, comme la polio, doivent continuer à protéger les enfants vulnérables et à prévenir les épidémies.

En vaccinant 3 milliards d'enfants contre la polio, le Rotary a prouvé l'efficacité des vaccins. Mais le travail n'est pas terminé…

(Source : La Minute Rotarienne Actualités n° 68)

26-27 avril. Convention à Luxembourg

En 1985, le Rotary lançait PolioPlus… près de 40 ans plus tard, « nous sommes à ça » d’en finir avec la polio dans le monde.

L’année dernière, la Région 14 (les 18 districts français et les 2 districts francophones du Sud de la Belgique et du Luxembourg) lançait une campagne « En Finir avec la Polio » avec une première « convention » à Monaco.

Afin de poursuivre l’effort d’ici 2026 pour être certain d’en finir, c’est à Luxembourg qu’une 2ème convention aura lieu les 26 et 27 avril prochains. En même temps que je vous invite à participer à l’effort commun en vous inscrivant au Cercle PolioPlus, vous pourrez vous enregistrer pour cette convention sur www.enfiniraveclapolio.org.

Rotary Day à l’UNESCO le 4 mai prochain

Le Président du R.I. vous convient à venir participer à la journée du Rotary à l’UNESCO le 4 mai prochain. Le thème de cette journée (10h-17h) : « Éducation - Culture - Planète - Comment le Rotary et l’UNESCO contribuent à la paix. »

Inscriptions ouvertes sur le site : www.riunescoday.org.

Notre ami Jean-Marie POINSARD interviendra en début d’après-midi dans le cadre du « panel » : « La paix et l’éducation. »

Ensemble ce jour-là, célébrons la mémoire des Rotariens qui, en 1942, à Londres, ont initié la conférence des ministres de l’éducation du monde libre qui décida de la création de l’UNESCO.

« Bigger Than Us » : un antidote à la procrastination et la morosité

Rene (Brésil), Mary (Grèce), Winnie (Ouganda), Melati (Indonésie), Memory (Malawi), Xiuhtezcatl (USA), Mohamad (Liban)

 

Il n’est pas rare d’entendre que les jeunes ne pensent qu’à s’amuser et ne s’engagent plus ! A vous qui auriez besoin de vous persuader du contraire, allez voir « Bigger Than Us. » Il s’agit d’un film documentaire réalisé en 2021 par une femme qui mérite que vous reteniez son nom, Flore VASSEUR.

Le film fait le portrait de 7 jeunes de moins de 20 ans, originaires de 7 pays différents, qui dédient leur existence à des causes d’une importance cruciale pour leurs communautés : liberté d’expression au Brésil, accueil des réfugiés en Grèce, éducation des réfugiés au Liban, droit des femmes au Malawi, sécurité alimentaire en Ouganda, justice environnementale aux États-Unis, lutte contre la pollution plastique et pouvoir des enfants en Indonésie et à Bali.

On y voit des jeunes en lutte, contre l’injustice et pour « réparer le monde » aux endroits où ils se trouvent. Pas de discours… seulement de l’action.

Voir ce film, voir ces jeunes gens faire ce qu’ils font et ne rien faire à l’endroit où nous sommes n’est tout simplement pas envisageable !

Voir ce film, c’est comprendre pourquoi l’on doit s’engager à agir au service de causes qui valent la peine d’être vécues et défendues.

A propos de l’engagement des jeunes

L’engagement ne serait-il pas un mot qui leur fait peur ? Dans un récent article de Denis Peiron (*) du journal La Croix on peut lire : « … les jeunes nourrissent de la défiance à l’égard des moyens d’action de leurs aînés. »

« Avant de s’engager, il faut savoir qui on est. » « Aujourd’hui, les jeunes s’engagent à condition qu’ils y trouvent du plaisir » … ou en aient l’occasion : « Personne ne m’a jamais proposé de m’engager ! »

… écologie, sort des migrants, service de repas à des sans-abri, formation aux 1ers secours, encadrement d’enfants, présence auprès de personnes âgées, environnement, injustices, lutte contre la pauvreté, violences sexistes, … sont parmi les causes sur lesquelles les jeunes sont prêts à s’engager. Et ils sont « réceptifs » au Service National Universel ou au service civique.

Pour beaucoup, la mobilisation s’ancre dans leur quotidien, se défie des politiques et fait une place grandissante aux réseaux sociaux : « être engagé », c’est « avant tout donner son avis sur des réseaux, partager des infos, signer des pétitions en ligne. » Sans qu’on puisse vraiment dire s’ils facilitent les mobilisations ou détournent de l’action collective ! Un simple clic suffit-il vraiment à peser sur la réalité ?

L’article fait également état d’un sondage OpinionWay de 2018 :

  • L’environnement est le premier domaine dans lequel les 18-30 ans sont prêts à s’engager.
  • L’envie d’être utile est la première de leurs motivations (43%).
  • Comme pour beaucoup, les principaux obstacles à l’engagement sont les conséquences financières et le manque de temps…

(*) « Comment les jeunes vivent l’engagement », in La Croix daté 28/02/2024.